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lundi 15 août 2011

Dessèchement du lac Tchad: Dur, dur pour les activités humaines et économiques!


Situé en Afrique centrale, le Tchad est un pays intertropical de l’hémisphère nord. Sa superficie est de 1 284 200 km² et sa population est estimée à près de 7 300000 habitants,
Le pays s’étend sur 1700 km du sud au nord, passant des vertes forêts aux dunes du Sahara.
Hormis son instabilité politique, ce pays est  également connu pour son lac, qui porte son nom : le lac Tchad. Autrefois considéré comme la mer intérieure de l’Afrique, le lac Tchad a perdu 90% de son étendu depuis 1960.
Cette étendue d’eau jadis alimentée par les fleuves Logone, Chari et Oubangui, est donc passée d’environ 25 000 Km2 en 1963 à 2000 Km2 aujourd’hui en période de crue. Un assèchement dû à l’avancée du désert, au déboisement sauvage et quasi permanent des espaces verts au profit du bois de chauffe, à diverses autres actions de l’homme. Et le réchauffement de la planète y est peut-être aussi pour beaucoup. Car aujourd’hui, le Tchad est devenu le pays le plus chaud au monde, avec des températures qui peuvent atteindre les 50 degrés.
Un constat est d’ores et déjà clair : le rétrécissement du lac Tchad a des répercussions désastreuses sur les populations.
La vie de millions de personnes est  directement liée aux activités sur le lac Tchad… Le phénomène de rétrécissement du bassin affecte le secteur de la pêche, activité cruciale pour les populations riveraines. La productivité biologique des eaux a diminué et la composition des prises s’est modifiée : selon certains experts, 150 espèces de poissons auraient disparu du lac.
Mais l’assèchement du bassin ne concerne  pas que les tchadiens, mais aussi les camerounais, nigériens et nigérians…
Principal pourvoyeur alimentaire et commercial pour les populations qui y vivent, l’avenir du lac Tchad, si rien n’est fait, risque fortement de bouleverser de façon encore plus dramatique la vie de près de 5 millions d’habitants.
Aujourd’hui, beaucoup sont contraints à se reconvertir dans d’autres secteurs d’activités, d’autres n’ont qu’une seule alternative :quitter le lac pour d’autres régions jugées plus clémentes… Attendons nous donc dans l’avenir, si rien n’est fait, à être confronté au phénomène d’exilés climatiques…avec toutes ces conséquences.


Joelle Ndong




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