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jeudi 29 décembre 2011

dimanche 25 décembre 2011

Kaysha, en dix mots chrono!


Chanteur, producteur , d'origines congolaises, Kaysha a son style à lui: Un mélange de kizomba, rumba, zouglou, zouk, calypso, RnB, hip hop, coupé décalé... Rien que ça! 
Mais, c'est aussi un beau gosse qui revendique qu'il n'est pas que cela! Ce globe-trotter a posé ses valises au pays de D'ACTU, en nous permettant de faire un portrait chrono... Normal, il devait déjà repartir!



ENFANCE

 Mon enfance me fait penser au Cosby Show. J'ai vraiment passé une enfance tres heureuse. Mes parents nous ont beaucoup couvé et protégé, tout en nous inculquant les necessaires valeurs. J'ai grandi aux quatres coins du monde. Né à Kinshasa, grandit entre Kinshasa, Paris & Bruxelles. Je ne pouvais etre qu'un nomade

FAMILLE

 Ma famille, c'est la base sur laquelle je me suis appuyé pour definir mes valeurs, mes idées, mon futur. Je ne ressens qu'amour pour les miens et je n'aurais pas mieux choisi si on m'avait donné le choix. Ma famille, c'est mon sang, mais ce sont aussi les personnes que j'ai croisées sur mon chemin , qui m'ont suivies et ont crues en mes visions. J'ai perdu certaines personnes en chemin, mais, n'est ce pas ca la vie?

RDC

 C'est le pays ou je suis né. Je me suis toujours considéré comme africain et européen de par mes origines. Meme si je suis zaïrois et portugais, je n'ai jamais été attaché à l'idée qu'un lieu definit une personne. Et de par là, je ne suis pas specialement plus attaché que ca au Congo. J'ai grandi et ai vecu la majeure partie de ma vie en Europe. Mais en Afrique, j'y ai gardé un bout de racine, et malgré mes nombreux voyages, je reviens m'y ressourcer...
 RDC c'est le coeur brisé de l'Afrique. Un pays immense. Avec la malédiction d' avoir  un sol riche. Le paradis et l'enfer en meme temps. Envahie et pillée par ses voisins. Violé pendant que les intérêts economiques poussent l'occident à fermer les yeux devant un genocide plus important encore que l'holocoste. En ca, il symbolise le mal de l'Afrique.

AFRIQUE

L'Afrique a besoin de devenir un grand Etat Federal, qui peut se defendre des agressions dissimulées de ses vrais enemis.
L'Afrique, j'espere que je la represente et la rend fiere, un tout petit peu.
L'Afrique, je m'y sens chez moi, quelque soit le bout de territoire ou j'atteris.
L'Afrique est le continent sur lequel je suis le plus inspiré. Mes ancêtres surement.
L'Afrique me rend fier parfois. Et parfois je la regarde et j'ai le coeur brisé.

EDWARD MOKOLO JR ( son vrai nom)

 Ah, huge shoes to fill...
 Etre le fils d'un grand homme est à la fois une inspiration et malgré tout, comme l'impression de regarder un grand mur tres haut qu'il va falloir franchir pour prouver ce que l'on vaut.
 Le jour ou ma mere m'a raconté la fierté de mon pere quant à ma carriere, je n'ai plus du tout ressenti le besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Jamais.



KAYSHA

(K)in(SHA)sa.
 C'est l' une de mes nombreuses personnalités. Peut être celle qui prend le plus de place dans mon existence. J'ai souvent envie de montrer d'autres traits de ma personne. Mais je sais que ce temps viendra.
 Pour l'instant, on a decidé que j'etais un sex symbol. Mais un jour, on saura que je suis un intellectuel.

WORLDWIDECHICO ( le titre d'un de ses albums les plus urbains, où il a une nouvelle fois montré sa facilité au changement de style et à l'ouverture au monde...musical)

 J'ai voyagé toute ma vie. Comme mon pere. Comme mon fils.
Je ne ressens aucun endroit sur la terre comme étant ma seule maison. Mes villes préférées sont New York, Lisbonne, Paris, Rio de Janeiro et Luanda... Mais je suis à l'aise n'importe où. Pourquoi? Parce que je laisse un bout de moi et prend un bout de là où je suis avec moi. Ma musique evolue avec tous ces sentiments...

FEMMES

 Les femmes de ma vie sont tout.
Elles m'ont defini. De celle qui m'a donné la vie, et que j'aime. Celle qui m'a donné un fils. Celle qui me donne la force. Celles qui m'ont defini, dans les sourires ou dans les larmes. Celles que j'ai defini.



SUSHIRAW ENTERTAIMENT

 Sushiraw. Raw like Sushi. Cru comme un sushi. Cru. Tout droit venant du coeur. C'est une vision que j'ai eu il y a 20ans. J'ai longtemps eu peur de mon destin. Des le debut, j'etais destiné à faire de grandes choses, mais j'avais peur des responsabilités.
Mais un jour, j'ai assumé et retroussé mes manches...



AVENIR

 Tout le monde prédit un avenir noir pour le monde, mais je suis un optimiste.
 L'avenir est ce que j'en ferai. Mon avenir sera mes choix, mes rencontres, mes erreurs...

QUEL EST LE MOT QUI TE DEFINIT LE PLUS ET QUE JE N'AURAIS PAS CITE?   

Geek ( une personne bizarre, trop intellectuelle, revendicative... NDLR)

vendredi 16 décembre 2011

Vérone Mankou crée la première tablette tactile africaine


 Vérone MANKOU est Conseiller aux Nouvelles Technologies aux Ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication à Brazzaville, au Congo. Il évolue dans ce ministère depuis 2008, après avoir passé 2 ans dans le secteur privé comme architecte de réseaux. En 2009, il décide de créer VMK, une entreprise spécialisée dans la Communication Internet. En 2010, il décide de concrétiser un projet de tablette tactile. 


Vous avez créé une tablette tactile, comment est née cette idée?


Tout a commencé en 2006, je travaillais chez un fournisseur d’accès internet, lors des réunions avec l’équipe commerciale de la boite, les mêmes plaintes revenaient toujours : « les prospects se plaignaient du coût d’accès à internet et du matériel informatique ». Alors je me suis dit qu’il serait intéressant de concevoir un ordinateur grand public à prix très réduit pour permettre au plus grand nombre d y accéder. Au fil des ans le projet a muri pour devenir une tablette en 2007, après des recherches approfondies. En 2009 tout était fin prêt, il ne suffisait plus que de lever les fonds nécessaires pour finaliser le projet; C ’était sans compter avec les banques de la place. Le projet a alors lambiné pour se concrétiser en 2010. 18 mois plus tard nous présentons le projet lors de l’Africa Web Summit, la tablette, elle sera disponible en Janvier 2012 !


Quelles sont ses fonctionnalités?


L’usage la plus courante des tablettes est sans doute la navigation sur Internet et le divertissement (jeux, vidéo, musique), à travers des applications disponibles (on en compte plus d’une centaine de milliers). Mais étant d’abord un ordinateur, une tablette peut servir dans tous les usages : médecine, éducation et j’en passe. Dans la vie professionnelle aussi une tablette est d’une grande utilité;  sa grande mobilité le rend très productif dans l’entreprise.




Combien va -t-elle coûter? Qui vous soutient financièrement?


Le Way-C (le nom de cette tablette) sera disponible dans 13 pays dont le Congo et le Benin à 150.000 Francs CFA. J’ai personnellement financé tout le projet, mais dans la phase de la production,  l’ Etat Congolais m’a apporté son soutien. 


Qu'est-ce que cette tablette a de plus que les autres?


Concrètement la différence vient du cout d’accès. Comme je viens de vous le dire, le prix a toujours été au centre de ma pensée, et permettre aux gens d’avoir une tablette à prix jusqu’à 4 fois inferieur que d’autres, est une victoire en soi !



lundi 12 décembre 2011

LE FESTIVAL DE LA SEMAINE

K est un festival unique en son genre, tout comme sa fondatrice, Kiane Keita. Et c'est ce jeudi 15 décembre à l'Espace Matières grises! Pour réserver vos places: 06 60 27 20 30 ou 01 43 66 98 12








jeudi 24 novembre 2011

Pollution: Le club de l' Amitié, ONG gabonaise tire la sonnette d'alarme!

Le club de l'amitié est une organisation non gouvernementale gabonaise, qui a pour principal objectif: le développement communautaire et l'amélioration des conditions de vie des populations dans la région des lacs du Sud ( Port-Gentil, Lambaréné, Ezanga, Oguémoué et Onangué). Depuis plusieurs mois, cette association attire l'attention des autorités gabonaises sur la pollution qui touche cette zone. Eclairage avec le président du club de l'amitié, François Blackye Ngueye Nze.








Où se situe le lac Ezanga?

 Le Lac Ezanga se situe au Sud du Département de l'Ogooué. On peut s'y rendre aussi bien en voiture, qu'en avion ou encore en pirogue. Le lac Ezanga forme avec les lacs Oguémoué et Onangué le Canton des Lacs du Sud. Le trajet dure une heure.

Le Lac souffre aujourd'hui d'un grave problème de pollution...Que s'est-il exactement passé?

En fait c'est le prestataire CAROIL chargé des opérations de forage qui en est le principal responsable. Il se passe selon les pratiques non recommandables en la matière,  que la société (Caroil) abandonne l'eau et la boue de forage à proximité des rivières qui suintent et se jettent dans le lac Ezanga. Alerté par notre Organisation, des missions de terrain ont eu lieu avec le concours de la Direction Générale de l'Environnement et de la Protection de la Nature qui, par le biais de la Direction des Laboratoires des Roches et Eaux du Ministère des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures, a effectué des prélèvements des eaux. Les résultats des analyses ont été formels : "il y a eu, un déversement de rejets qui ont pollué les cours d'eau aux abords du site pétrolifère"  Cela s'est passé de nombreuses fois en 2010.





Comment se traduit cette pollution  chez les populations qui y vivent?

 La pollution se traduit par des cas de diarrhée chez de nombreuses personnes. La mort d'une quantité de poissons. L'on sait aussi qu' à moyen ou long terme, la pollution des eaux va favoriser l'appauvrissement de l'écosystème aquatique, tout comme la nappe phréatique en ce qui concerne le déversement des produits hydrocarburés dans la nature.





Que disent les pouvoirs publics gabonais?

Les autorités que le Club de l'Amitié a saisi sont : le Gouverneur de la Province, le Directeur Général des Hydrocarbures, le Ministère de la Santé, le Premier Ministre. Ces autorités ont été régulièrement informées de la situation sur le terrain Le premier ministre, Paul Biyoghe Mba a donné instructions fermes aux ministre des mines, du travail, de l'environnement, en collaboration avec notre ONG de résoudre les problèmes évoqués. Seuls les problèmes écologiques ont connu un début de dénouement. Les populations, qui connaissent des conditions de vie précaire,  attendent toujours que les autres ministères réagissent. 

Quelles sont aujourd'hui les principales revendications de votre ONG, Le club de l'amitié?

Vous faites bien de poser cette question afin éclairer l'opinion. Le Club de l'Amitié n'invente pas la roue. Nous agissons en qualité d'interface communautaire en vue de l'observation des principes fondamentaux de la bonne gouvernance (transparence, compétence, disponibilité, intégrité, responsabilité) exigés dans toute organisation similaire. Vous savez, un séminaire de planification participative du développement durable de la région des lacs du sud a été organisé du 26 au 29 octobre 2009 à Lambaréné par le Conseil Départemental de l'Ogooué et Lacs. Au cours de cette rencontre plusieurs projets avaient été identifiés, mais peinent à voir le jour, de même qu'il manque de lisibilité dans la gestion annuelle de l'enveloppe allouée pour le développement durable des Lacs du Sud. La route qui relie le site pétrolier aux villages Allonha et Ndama est une véritable piste d'éléphant alors que  la société dispose d'un prestataire dans le domaine. Comment comprendre que tous les villages avoisinant le site pétrolier sont dans l'obscurité alors que les installations techniques et performantes de l'opérateur pétrolier se trouvent juste à 5 km? Comme si cela ne suffisait pas,  on avait débauché à la veille de l'arrivée du Chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba,  à Lambaréné dans le cadre de l'organisation des Conseils de Ministres délocalisés, 13 jeunes gens du Lac Ezanga pour avoir voulu réclamer les meilleures conditions de vie et de travail, aggrandissant d'un coup la liste des chômeurs gabonais. 





Et la société Maurel &Prom Gabon...Quelles ont été les réactions de ses dirigeants?

 Le constat est amère : tant que le pétrole coule, Maurel & Prom demeure totalement sourd. L'on a écarté le club de l'amitié du comité de suivi depuis août 2010, sans explication plausible. Depuis cette date, il n y a eu aucune réunion, aucun compte-rendu. Et comme il se dit, selon un article du journal L'UNION du samedi 23 et dimanche 24 juillet dernier, l'opérateur risque de cesser ses activités pour céder son actif à un autre groupe. Vous voyez toute la désolation des 3.101 lacustres qui attendent toujours dans la précarité, d'être pris en charge sur la base des revenus du pétrole découvert au lac Ezanga. Nous lançons un vibrant appel aux autorités en tête desquelles Monsieur le gouverneur de la province du Moyen-Ogooué: Que toutes les parties qui avaient pris part à la mise en place du comité de suivi reviennent à la table des négociations. 

dimanche 13 novembre 2011


LE PHENOMENE BOBARABA OU L'OBSESSION DES GROSSES FESSES...

Qu'est-ce qui fait qu'un homme court derrière une femme? Pour beaucoup,la réponse est sans équivoque: c'est à cause de ses fesses. Car les hommes,surtout les africains, adorent les postérieurs imposants. Voilà le genre de réflexion que l'on entend souvent dans la bouche de quelques femmes qui sont de plus en plus nombreuses. Et c'est là que le bât blesse ! Car cette pensée pousse des milliers d'africaines à l'obsession d'avoir des fesses imposantes.
C'est le phénomène Bobaraba! Bobaraba est un terme en langue malinké qui signifie grosses fesses. Vous l'aurez compris, être une belle femme aujourd'hui c'est avoir un postérieur protubérant. Elles disent même: un postérieur respectable! Et pour y parvenir, elles sont prêtes à tout et font preuve d'une imagination qu'on aurait aimé qu'elles aient dans d'autres domaines qui font réellement évoluer nos sociétés.
Injections, pommades de massages, comprimés, suppositoires et...cube maggi, voilà la panoplie de la femme bobaraba.
Pour fatou, qui vit à Abidjan, elle est obsédée par son postérieur depuis que son ex fiancé l'a quitté: «j'étais avec mo depuis 6 ans et il me disait souvent qu'il ne comprenait pas pourquoi son meilleur ami faisait une fixation sur les femmes qui avaient des gros seins et un fort postérieur. Pour lui c'était malsain et il ne trouvait pas ça esthétique du tout! Que ne fût pas ma surprise lorsqu'une amie me dit que mo me trompait, je lui ai demandé,il a nié jusqu'au jour où il a craqué. On s'est séparés et devinez comment est sa nouvelle copine: forte poitrine et ne parlons pas de son derrière!»
Et depuis, fatou use de tout pour grossir ses fesses, car elle reste persuadée que c'est à cause de sa petite poitrine et de ses fesses non respectables que mo est allé voir si l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. Et des histoires de ce genre, vous allez en entendre.
Mais quelles sont véritablement les origines du bobaraba?
A l'origine, le bobaraba est une danse dérivée du coupé-décalé. Elle a été inventée par Dj mix et Elloh Dj, chanteurs ivoiriens. Cette danse connait un succès fulgurant depuis l'été 2007. Se dansant avec le postérieur, cette chorégraphie fait la promotion des femmes aux grosses fesses et rondes.
Voilà comment un pas de danse fait chanter toute une génération de filles: si tu n'as pas de grosses fesses, jamais tu ne trouveras mari.



Le bobaraba est donc devenu un phénomène de mode qui a dépassé les frontières ivoiriennes. De bamako à Dakar, en passant par Kinshassa et même à paris, il suffit d'aller sur internet et de lire des mails de filles qui vivent en France qui recherchent ces produits qui font grossir les postérieurs, le bobaraba défraie la chronique.
Mais justement, quels sont ces produits miracles, d'où viennent-ils, où les vend-t-on, marchent-ils réellement, sont-ils nocifs?
Les produits bobaraba
Ils ont d'ores et déjà leurs noms: crèmes bobaraba, botcho ou bazouka, tout un programme!
Le botcho, qui signifie fesse en nouchi, est une crème de massage
composée d'huile de foie de morue, de miel et de plantes.
Si vous allez faire un tour aux alentours de l'ancien cinéma roxy à Adjamé, vous allez vous retrouver en face d'une multitude de ces produits dits miracles! Claudia ne jure plus que par eux et fait son ravitaillement à chaque fois qu'elle va à abidjan. «C'est une copine que je n'avai pas vudepuis 2 ans qui m'en avait parlé. J'avais trouvé que ses fesses étaient plus rebondies et pourtant elle n'avait pas grossi. J'ai osé le lui dire et elle m'a parlé de ces produits. Au début, je n' y croyais pas, j'ai tout de même essayé le sexoplus AxB-200 et au bout de deux mois j'avais grossi des fesses, j'étais ravie. Je sens le regard des hommes sur moi et je vous assure que c'est très agréable, maintenant je pense que je vais facilement trouver un mari(rires)» Et pour la petite histoire, le fameux sexoplus AxB-200 est composé de dix plantes d'Indochine.
l sert à faire grossir le popotin, à le rendre mou, pour qu'il soit plus...sexy! Pendant que certaines cherchent la fermeté, d'autres veulent la molesse, à moins que ca aide à mieux danser le bobaraba. C'est sûrement ca. Ah non, il paraît que ca sert aussi à sauver des couples, en tout cas c'est ce qu'affirme myriam. «Depuis que j'utilise l'AXB, j'ai réussi à sauver mon mariage qui partait dans tous les sens. Depuis, mon mari me refait l'amour de plus en plus souvent et il ne découche plus». Qui dit mieux?
Il y a aussi les suppositoires, dont le plus connu est vital's. Ces suppositoires sont essentiellement composés d'huile de foie de morue, très riche en vitamine A et D et d'acides gras non saturés. En temps normal, ce produit est recommandé pour les personnes qui ont une grosse carence en vitamine A et D. Selon la posologie, il est conseillé de prendre trois suppositoires par jour, mais les commerçantes-docteurs d'Adjamé conseillent à leurs clientes le double: six suppositoires par jour pendant deux mois: effet garanti, promettent-elles.
En gélules, on retrouve sur les marchés d'Abidjan, star-vit, des gélules polyvitaminées qui sont normalement conseillées aux futures mères et aux femmes qui allaitent pour lutter contre le manque d'appétit et la grosse fatigue. Chaque gélule contient des vitamines et des minéraux. Il existe aussi des ampoules injectables à base de vitamine B complexe. Deux injections par jour sur les fesses pendant 45 jours et le tour est joué: vous disposez d'un beau capital fessier!
Et puis, il y a une autre trouvaille de nos chères soeurs adeptes du bobaraba. Une découverte sans précédent dans le monde de la science, une révolution absolue: le cube maggi! Non, ce n'est pas une blague. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises! Alors comment ca marche?
En effet, certaines s'introduisent par voie annale ce concentré d'aromates si précieux à nos sauces Africaines. Soit elles l'utilisent sous sa forme brute et l'introduisent comme un suppositoire, soit elles le liquéfient et se l'injectent sur les fesses à l'aide d'une seringue. Ces femmes, très imaginatives, se disent, puisque le cube maggi est plein d'éléments nutritifs, il n y a pas de raison que ca ne marche pas! Le cube ne peut que nous grossir les fesses et ainsi les rendre plus...sexy! C'est une pratique qui prend énormément d'ampleur, qui arrive de la république démocratique du congo et qui s'étend maintenant jusqu'au sénégal. Et le subterfuge fonctionne chez certaines et pas chez d'autres. Amélie se plaint d'avoir tout
pris dans les hanches et rien dans les fesses, du coup elle se trouve
disgracieuse et n'utilise le cube maintenant que pour ses sauces. Avouez que dans votre cuisine, vous ne verrez plus le cube maggi de la même manière. Non, mais blague à part, toutes ces folies ne sont pas sans risques pour la santé.
Cancers, insuffisances rénales, perforations intestinales,infections entout genre...
De nombreuses études commencent à prouver que toutes ces pratiques sont une abomination pour la santé. Selon le dr Dion lainé, spécialiste en dermatologie, l'application de ces crèmes sur les fesses et les seins, provoquent une désorganisation des cellules adipeuses. Ce qui peut donc provoquer un cancer. Il a également expliqué que, sur le plan anatomique,
les fesses situées à la jonction du tronc en haut et des membres inférieurs en bas sont constituées de muscles qui jouent un rôle essentiel dans l'articulation de la hanche, et donc du bassin qui est très important pour l'équilibre, la stature de la femme. «Une augmentation exagérée ou asymétrique des fesses peut déséquilibrer la stature de la femme et donc du bassin entrainant des difficultés lors de l'accouchement. Et pour celles qui ont opté pour le cube, les infections sont légion. Des infections qui peuvent
provoquer des complications très lourde pour la santé.
Mourir pour être belle, est-ce vraiment raisonnable? Est-ce vraiment être belle que d'avoir un gros postérieur? Si c'est pour bien danser le bobaraba y a pas de problème les filles. Il parait que les femmes au postérieur moyens, les bobarabas fitini, ainsi que celles au petit postérieur, les bobarabas deni, peuvent aussi très bien la danser. Ce sont les concepteurs de cette danse qui le disent eux-mêmes deh! Et si c'est pour garder un mari, méditez sur cette citation: c'est l'extérieur qui attire un homme et c'est l'intérieur qui le fait rester.

Joelle Ndong

Sources: Nord-Sud

vendredi 14 octobre 2011

Maryse Ewanje-Epée en 10 mots chrono


C'est en sautant, que Maryse Ewanje-Epée s'est fait connaître. Pendant de nombreuses années, elle a figuré dans la liste de la crème des sauteuses en hauteur. Cette franco-camerounaise a détenu pendant 21 ans, le record de France de la discipline: 1m96. Depuis 1995, Maryse a raccroché les crampons et s'est reconvertie dans le journalisme et la production. Entre RMC sports et Canal plus Afrique, Maryse Ewanje-Epee fait parler son verbe, car, il faut le dire, l'ex-championne n'a pas la langue dans sa poche. D'ailleurs, pour notre plus grand plaisir, elle l'ouvre ici, sur D'ACTU pour nous parler d'elle en 10 mots chrono.

ENFANCE
Heureuse, avec mes trois soeurs, à faire toutes les bêtises du monde avec notre "club des 4 justicières". Dans le sud de la France, avec mes grands-parents et ma mère.

FRANCE
Mon pays de naissance et d'éducation. Je l'aime infiniment, ce pays qui propose tous les paysages. Pour moi, elle a été longtemps "la douce France" de la chanson. Mais depuis quelques temps, la libération d'une parole extrême donne le sentiment qu'une partie de la population espère dans un repli national, régler des problèmes planétaires ( écologiques ou encore économiques). La solution: opposer toujours plus d'humanité aux agressions quotidiennes; prendre le temps d'aimer les siens et de le leur dire; lever le pied, même quand tout vous pousse à accélérer; réfléchir; se poser et se souvenir qu'on l'aime ce pays!



CAMEROUN
Le pays de mes ascendances. Exotique, comme une destination inconnue pour moi. Je ne l'ai découvert qu'il y a quatre ans, au cours d'un voyage trop bref. Mais dès les premiers pas, j'ai eu l'impression de faire partie du paysage; de reconnaître le sol de latérite rouge, même si tout le monde voyait bien que je n'étais pas tout à fait d'ici. J'ai encore beaucoup de choses à voir et à découvrir. Si seulement le billet n'était pas aussi cher! J'ai promis à mon fils, mon dernier enfant, que nous ferions le prochain voyage ensemble. Les enfants doivent rester en contact avec leurs origines et c'est aux parents de tisser le lien.

MERE
Une femme forte qui s'est battue seule pour inculquer des valeurs à ses enfants. Elle nous a suivi, ma soeur Monique et moi, sur tous les terrains de sports. Prenant même l'avion pour la première fois jusqu'en Corée aux jeux Olympiques, pour nous voir, alors qu'elle baragouinait deux mots d'anglais!
Lorsque je sautais, j'avais toujours peur qu'elle fasse une crise cardiaque, quand je ratais un saut!



SAUT EN HAUTEUR
Une façon de m'élever, de voir le monde sous un angle différent. Je me suis épuisée pour ce sport avec bonheur et parfois, avec douleur. Le saut en hauteur a été ma discipline de vie pendant  plus de 20 ans. J'étais un peu perdue, lorsque je me suis arrêtée. Il a fallu trouver d'autres marques.



1M96
4 centimètres en dessous des 2 mètres qui resteront une frustration quelque part. Mais beaucoup plus que ce que j'aurais penser être capable de faire quand j'étais môme. Je suis plutôt fière de moi finalement. J'ai encore, des années après, toutes les sensations de ce record. Je m'en souviens comme si c'était hier: mon cri, le salto raté( sourire), le père de mes enfants, que je ne connaissais pas encore, qui commentait le saut. Et surtout, cette sensation de légèreté qui était tout le sel de cette discipline.



ENFANTS
Mélissa, Tanya, Maia et Mikka. Quatre individualités, si fortes et si différentes. Ils m'ont faite mère, un rôle qui ne supporte aucun à peu près. Ils me révèlent. Grâce à eux, je connais ma force et j'accepte mes faiblesses.



AFRIQUE
Tellement vaste! Tellement à découvrir! J'en ai vu si peu. J'essaye de compenser en lisant et en écoutant tout ce qui parle d' Afrique. Et je rêve d'une année sabbatique où je pourrais faire le Tour du continent et visiter les amis que j y ai aujourd'hui. A chaque fois que j'ai été en Afrique, j'ai ressenti le besoin de ralentir, de prendre le temps de me poser autour d'un plat, comme si quelque chose m'intimait de respecter la terre et les gens.

AMITIE
C'est une force, un fil conducteur qui vous guident, sans jamais rien n'exiger. C'est la perfection d'une relation qui n'a pas besoin de se rassurer, ni de se confronter. J'ai peu d'amis et ils ne quittent jamais mon coeur.



AVENIR
Je ne me projette pas. Je vis le présent parce qu'il arrive un âge dans la vie, où il faut prendre le temps de vivre chaque instant, sans penser à celui d'après. C'est la meilleure façon de ne pas passer à côté de la vie.



UN MOT QUI VOUS CARACTERISE ET QU'ON AURAIT OUBLIE?
Je ne sais pas. "partage", peut-être...ou "Héritage"

http://www.mais-tisse.com
http://www.plusdafrique.com












lundi 3 octobre 2011

Gloria Mika Ndzila en 10 mots chrono






Gloria Mika Ndzila fait partie de ces personnes qui ne peuvent avancer sans mettre en pratique leur théorie. Elle, et les autres, la définissent comme mannequin activiste. Nous, nous rajouterions, mannequin réactiviste ( un mot crée de toute pièce, mais qui lui conviendrait à merveille), car pour ce mannequin gabono-grècque de 1m88, il est très difficile de ne pas réagir à tout ce qui nuit aux droits de l'Homme. 
Elle a fait ses preuves dans le monde de la mode- et ce n'est pas fini- et peut-être même qu'elle a déjà trouvé sa reconversion. Mais Gloria Mika, c'est aussi et sans nul doute, un métissage réussi. Car, elle est tout aussi proche de la Grèce ( patrie de sa mère) que du Gabon( pays de son père). Et c'est ici, dans D'ACTU que Gloria Mika Ndzila nous dévoile en 10 mots chrono, une partie de ce qu'elle EST.


ENFANCE
Issue d’une famille modeste, j’ai eu une enfance plutôt joyeuse et par la grâce de Dieu on n’a jamais manqué de rien. Mes meilleurs souvenirs évoquent des moments de bonheur au sein de ma famille, des voyages d’été en Grèce dans mon autre famille, des nouveaux amis ici et là et des expériences culturelles enrichissantes.



FAMILLE
La famille pour moi ne se limite pas à la famille dite classique, à l'occidentale (papa, maman et leurs enfants). Chez nous en Afrique,  la famille représente bien plus que cela.
J’ai un petit frère (même père même mère),mais ma famille est bien plus grande. J’ai des demi-frères et soeurs, des cousins et cousines que je considère tous comme mes frères et soeurs. Par exemple, mes oncles, à savoir les frères de mon père, sont considérés comme des pères de substitution, selon la tradition Téké.Mais au delà de la parenté biologique, je considère tout aussi comme membres de ma famille,les personnes avec qui mes frères et soeurs ont grandies et/ou vécues, autant que celles avec qui je travaille et partage les mêmes passions en général...et nous nous appelons d’ailleurs “frères et soeurs”.

MODE
Je suis entrée dans le milieu de la mode par le fruit du hasard. Ce n’était pas mon ambition, vu que pendant très longtemps j’ai été un peu “garçon manqué”, et le suis toujours restée dans une certaine mesure. Ce fut donc à l’initiative de mes amies que j’ai pris part à quelques concours aux USA. C’est ainsi que j’ai été 1ère dauphine aux concours de “Miss Metropolitan” et de “Miss Washington D.C”, tous deux se déroulant à Washington. Par la suite j’ai eu l’opportunité de faire mes premiers pas sur les estrades lors de défilés pour Alphadi, la Banque Mondiale puis pour l’Unesco en France.J’ai eu beaucoup de mal à trouver une agence à mes débuts en France, ce pour diversesraisons liées principalement au fait que je suis métisse, or il n’y avait de place que pour les modèles Noires ou pour les Blanches ! Ce n’est qu’une fois en Grèce que j’ai pu réussir à me frayer un chemin dans l’univers de la Mode.



Il faut dire que ma motivation première reposait sur mon désir d’être financièrement indépendante de ma
famille, afin de pouvoir financer mes études à l’université américaine de Grèce, entre autres.
 Je me sens quelques fois comme “bénie” ou “privilégiée” d’avoir à plusieurs occasions eu l’opportunité de faire de belles rencontres, et de participer à des projets qui m’ont offert une visibilité non négligeable. Ce fut le cas avec bon nombre de campagnes publicitaires, mais aussi avec le vidéo clip de “Sweetest Girl” de Wyclef Jean, Akon et Lil Wayne, dans lequel je tiens un rôle qui va au-delà de la simple figuration par exemple.



"LES ANGES GARDIENS"
“Les Anges Gardiens” est un mouvement citoyen non-partisan qui a été crée en 2009 pour assurer la transparence du processus électoral lors de la transition après le décès du président gabonais Omar Bongo Ondimba, en raison des manquements qu’il y avait en amont de l’échéance électorale. Pourquoi me suis-je engagée?  Dans la vie on a parfois besoin d’un déclic pour enclencher certaines actions. Et moi, j'ai eu deux déclics:
* le tournant historique que vivait mon pays, et l’espoir que j’avais de nous voir entrer dans l’Histoire comme un exemple de transition démocratique sur le continent africain.
* j’ai été troublée de voir des personnes plus jeunes que moi y croire, avant de se décourager et se démobiliser une fois convaincus que se préparait un passage en force de la part d’un des candidats. Je ne voulais surtout pas me résigner à mon tour. J’estimais qu’il était de mon devoir de citoyenne de faire quelque chose, en tout cas de ne pas faire corps avec cette célèbre expression gabonaise : “On va encore faire comment ?”. Je voulais, en toute modestie, montrer qu’il était possible, avec un zeste de courage, de dire ‘Non” lorsque les choses n’allaient pas bien, mais aussi “Oui” quand elles prenaient une tournure plus acceptable. Et je pense que c’est là une responsabilité qui incombe à tout citoyen, car par une attitude neutre ou silencieuse nous nous faisons les complices de tous ces travers que nous nous aimons à dénoncer !



GABON
Comme disait François-René de Chateaubriand : “ Des pays enchantés où rien ne vous attend sont arides.” Depuis mon engagement pour la transparence des élections présidentielles gabonaises en 2009, ma famille m’a très vivement recommandé de ne pas me rendre au Gabon ! J’avoue avoir été partagée par cette décision familiale. Il y avait en moi un vif sentiment d’injustice, car voila que je me retrouvais dans l’impossibilité de revoir ceux des miens qui vivaient au Gabon, ce pour une “simple” question de divergences d’opinions ?! Si le mouvement “Les Anges Gardiens” ne reconnaissaient effectivement pas la légitimité du gouvernement en place, je trouvais véritablement injuste et insensé que cela conduise à un exil  forcé ! Cela dit, d’un autre côté, je comprenais aussi que mes parents aient souhaités me préserver, car ils avaient parfaitement intégrés la réalité des politiques locales, qui ne se révèlent pas très tolérantes à l’égard de la
contestation, surtout lorsqu’elle est incarnée par quelqu’un comme moi qui n’appartenait à aucune faction politique, et débarquait pour ainsi dire de nulle part ! Est-ce que mon implication totale dans cette lutte m’aveugla et me fit parfois perdre le sens du discernement ? Peut-être... je n’en sais rien... Peut-être que j’avais perdu toute notion de recul ? Quoi qu’il en soit, après mure réflexion j’ai décidé de ne pas remettre en question les recommandations de mes parents pour l’instant...





GRECE
Pour ce qui est de la Grèce j’utiliserai une autre citation, celle de Marcus Pacuvius, l' un des grands auteurs tragiques de la Rome antique : “ Où l’on est bien, là est la patrie”. Même si mon pays le Gabon me manque, j’avoue me sentir bien en Grèce. Au Gabon, l’insécurité grandissante, les conditions sanitaires dans les hôpitaux, le niveau éducatif, le chômage, le niveau de vie très élevé, et d’autres choses élémentaires, restent malheureusement encore trop précaires pour me projeter là-bas. Je ne me vois pas, dans l’état actuel des choses, y fonder une famille pour offrir à mes enfants ce qu’il y a de mieux, car je n’aurais pas l’esprit en paix au quotidien ! Nous sommes toujours, hélas, au stade où il faut passer un coup de fil, voire deux ou trois, pour essayer de faire aboutir la moindre petite démarche administrative ! Ce qu’a du mal à intégrer la femme que je suis, férocement attachée à son indépendance ! Je ne suis pas une adepte des passe-droits. Je suis parfaitement à l’aise avec l’idée de pouvoir être anonyme et d’entreprendre des démarches administratives sans avoir recours à des pistons, simplement parce que c’est ainsi que ça devrait être partout.




AFRIQUE
 Je reste profondément et inexorablement afro optimiste. Même les jours difficiles, je garde l’espoir pour notre continent. Il nous appartient de retrousser nos manches. Nous n’avons pas à quémander la reconnaissance ou quoi que ce soit auprès de qui que ce soit. Notre continent est extrêmement riche à bien des égards. Sachons en être dignes.



QUALITES
Hum... Il n’est jamais évident de parler de ses “qualités”, on n’a peut-être pas toujours le recul nécessaire pour cela. L’exercice devient encore plus périlleux quand on doit faire cas des “qualités” que nous prêtent nos proches, car la tentation est toujours grande de savoir s’ils sont vraiment sincères, ou s’ils ne me disent pas des gentillesses pour me faire uniquement plaisir( sourire). Cela étant, ce qui revient régulièrement lorsque j’entends ici et là des gens se prononcer sur moi, c’est que l’on me perçoit comme : Déterminée, créative, courageuse, philanthrope, gourmande, sociale, une brute de boulot, charmante, attractive.

DEFAUTS
S’il est compliqué de parler de ses “qualités”, se lancer sur ses défauts est encore moins aisé( sourire).
Qui veut exposer aux yeux de tous ses défauts ?!  Mais je reconnais me trouver parfois têtue, même si je sais qu’avec le temps c’est un aspect de ma personnalité qui s’étiole chaque jour un peu plus.



Par ailleurs, il est vrai que je ne suis pas du genre à écouter les “on dit” et préfère vivre mes expériences, pour en tirer mes propres conclusions. Mon franc-parler peut apparaître aux uns comme un défaut, et à d’autres comme une qualité. Mais il est vrai qu’il m’est parfois arrivé de blesser involontairement des gens, et c’est là une situation plutôt embarrassante. Je manque parfois de tact.

AVENIR
Fonder une famille qui fasse ma joie et mon bonheur. Mais mon souhait le plus cher est qu’il y ait moins de souffrances et plus de gens heureux dans le monde.



Y A T-IL UN MOT QUI VOUS CARACTERISE LE PLUS ET QUE NOUS AURIONS OUBLIE?
“Trustworthy” : une personne digne de confiance.
C’est le plus beau compliment qu'on ait pu me faire.

mardi 27 septembre 2011

LE SITE DU JOUR...



Si vous aimez le football ou...non, ce site est pour vous!  Ici, vous saurez tout de l'actualité du ballon rond: Analyses, commentaires, résultats de matches, des nouvelles de nos joueurs et même de ce que l'on ne vous dit pas... Alors, il ne vous reste plus qu'une chose à faire, cliquez ici...

http://www.comsdefoot.net/

lundi 26 septembre 2011

LA PREMIERE AFRICAINE PRIX NOBEL DE LA PAIX S'EN EST ALLEE...






Wangari Mata Maathai, ce nom, beaucoup ne l'ont connu qu'en 2004, année où la kenyane a reçu la prestigieuse distinction du prix Nobel de la paix. La kenyane a perdu son combat face à cette terrible maladie qu'est le cancer...
Elle se sera battue jusqu'au bout, comme lorsqu'elle défendait ses convictions et ses causes: une vraie force de la nature!
Tout poussait à penser que ce bébé, né le 1er avril 1940, à Nyéri, au Kenya, aurait un destin particulier. 
D'abord, elle empruntera  le chemin de l'école à une époque où pour les filles, c'était un fait rare! Mais il faut dire qu'elle a grandi dans une fratrie de six enfants dont elle était l'aînée, avec des parents à la mentalité progressiste.
Brillante élève, elle obtient au lycée,  une bourse d'étude émise par l'administration américaine de John F. Kennedy. En 1964, Wangari Maathai décroche un bachelor(licence) en biologie, avant de poursuivre ses études en Allemagne et de revenir à l'université de Nairobie pour travailler en médecine vétérinaire, comme assistante de recherche. En 1971, elle obtient son doctorat. Wangari Maathai va enseigner l'anatomie vétérinaire et devenir par la suite la doyenne de l'université.






Mais les vrais combats de la prix Nobel 2004, sont ailleurs. Maathai fonde le mouvement de la Ceinture verte (Green Belt Movement) en 1977. Elle a commencé par planter sept arbres le "jour de la Terre" pour honorer les femmes qui dirigent l'environnementalisme kényan. Ce mouvement, soutenu par les kényannes à travers le pays, a planté plus de trente millions d'arbres pour prévenir l'érosion du sol: le plus grand programme de reboisement au monde.
Surnommée la femme des arbres (tree woman), cette force de la nature se lance également dans le combat pour les droits des femmes... Elle emprunte ainsi le chemin de la politique, se présente à la députation,  aux présidentielles, en vain ... Sous la présidence de Daniel Arap Moi, elle sera plusieurs fois emprisonnée. Ses revendications: fin de la corruption, élections transparentes et fin de la politique tribale! Elle prend sa revanche en 2002 où elle remporte un siège au parlement sous les couleurs du parti qu'elle fonde: le parti vert Mazingira.






Oui, Wangari Maathai, c'était tout celà, un parcours hors du commun, une femme de la terre qui s'est toute sa vie battue pour elle et pour ceux qui y vivaient. Mais c'était aussi et surtout, cette mère de trois enfants, divorcée. Un divorce voulu par son ex-mari qui avait brandi comme motif que Maathai avait un trop fort caractère pour une femme et qu'il était incapable de la maîtriser... Que la terre, qu'elle a tant défendu, lui soit légère!


www.greenbeltmovement.org
The Green Belt Movement

jeudi 22 septembre 2011

A LA DECOUVERTE .... des bourses d'études UWC, à travers l'un de ses bénéficiaires, Sidy Mohamed Diakhaté









Sidy Mohamed Diakhate fait partie de la jeune élite africaine. Il est diplômé de l’université Earlham (USA),  Il est originaire de Podor, au nord du Sénégal. Apres avoir terminé ses études secondaires au Lycée El Hadj Baba Ndiongue de Podor, il obtient une bourse d’études des Colleges du Monde Uni, qui lui permet de se rendre  aux USA où il obtient le Baccalaureat International au UWC-USA et une licence es lettre en linguistique de l’université Earlham. 


Expliquez-nous ce qu’est le programme UWC.
Le United World College (UWC) ou Collège du Monde Uni est un mouvement éducatif international crée en 1962 par le célèbre éducateur Allman Kurt Hahn. Apres la deuxième guerre mondiale, Hahn qui était un spécialiste en éducation a compris que pour rétablir la paix, surtout parmi les générations futures, il fallait créer un sentiment d’affinité parmi les jeunes. Il pensa  alors à regrouper tous les jeunes du monde dans un endroit où ils pourraient bénéficier d’une expérience éducative stimulante, transformatrice et diversifiée, les incitant à créer un avenir pacifique durable. C’est ainsi que fut crée le premier Collège du Monde Uni, connu sous le nom de UWC of the Atlantic dans le Vale de Glamorgan en Grande Bretagne. Aujourd’hui on compte environs 13 UWCs répartis à travers les 5 continents



Quel a été votre parcours ?
Comme tout élève UWC venant du Sénégal, j’ai été choisi après la classe de seconde à travers un processus de sélection très rigoureux. Le processus de sélection varie d’un pays à un autre, mais au Sénégal il se fait en deux étapes. La première étape consiste à envoyer la candidature de tout élève, âgé entre 16 et 18 ans et qui a conservé une moyenne générale de 16/20 de la 6eme à la seconde, au comité de sélection dont les membres sont les anciens élèves de UWC. Une fois le lot de candidatures arrivé , ils choisissent ceux qu’ils jugent être « les meilleurs parmi les meilleurs » En 2004, l’année où j’ai été choisi, le comité avait retenu 21 élèves sur un total de 100. De ces 21 élèves, seuls 3 ont été retenus pour recevoir les bourses offertes à l’époque par les Collèges du Monde Uni,  des USA, de l’Italie et de Hong Kong. Il s’agissait de Mame Coumba Mbodj (UWC Adriatic/Italie), Aïchatou Fall (Hong Kong) et moi-même pour UWC-USA.
Venant d’un pays francophone,  le système UWC est souvent un très grand défi, surtout avec l’anglais mais aussi la différence culturelle etc. Mais comme l’a dit Kahn, l’objectif même du UWC c’est effectivement de briser cette barrière différentielle entre les jeunes afin de les amener à s’aimer, s’entendre et à se respecter mutuellement, malgré leur différence d’origine, ethnique, économique et sociale. C’est ainsi que le programme de l’IB ou Baccalauréat International a été conçu de façon à ce que ce dernier objectif soit atteint. Au bout de 2 ans j’ ai obtenu mon Baccalauréat International avec mention assez bien. J’ai ensuite déposé ma candidature à l’Université Earlham de Richmond dans l’Etat d’Indiana où j'ai obtenu une bourse entière pour faire un BA en linguistique.
Apres avoir soutenu mon mémoire, intitulé « conflit entre langues nationales et occidentales en Afrique Francophone : causes et conséquences », je décroche mon diplôme avec mention bien en mai 2010. C’est ensuite que j’ai quitté l’Indiana pour New York où je vis en moment.







 Quel est votre métier aujourd’ hui ?
 Pendant que je travaille à temps partiel en tant que comptable pour Ariva Online, une société financière locale, je me prépare à   débuter un master en finance à la City University of New York.



 Pourquoi êtes-vous resté aux USA ?
Avant de répondre à cette question,  laissez moi d’abord réitérer que je fais parti des grands prêcheurs du retour vers le pays d’origine. Je trouve que se serait un peu absurde de se plaindre des maux qui rongent son pays, si soi-même on fuit ses responsabilités d’aider à relever le défi. Ceci étant dit, je ne dirais pas que je suis resté aux USA, mais plutôt que si je suis toujours là, c’est que je suis toujours à la quête du savoir. Une fois ce besoin assouvi, moi personnellement je compte retourner au pays.





 Il n’existe pas un programme de retour  dans le pays d’origine, une fois le cursus terminé ? Il n’y a pas d’accord avec les Etats ?

Non, un tel programme n’existe pas. Etant donné la nature non-gouvernementale du mouvement UWC, le programme est indépendant des instituions étatiques du pays d’origine. Ce qui fait qu’un tel retour serait un choix individuel et personnel. Mais un tel retour est vivement conseillé.





Quel message souhaitez-vous lancer aujourd’hui ?
Comme je l’ai dit auparavant je suis pour le retour au pays d’origine, mais uniquement après une très bonne formation au cycle supérieur. Autrement dit, je ne conseille pas à ceux-ci qui viennent tout juste de finir le cursus UWC de retourner dans leur pays. 

Tout simplement parce qu’il est plus facile mais surtout plus rentable de continuer le cycle supérieur dans le pays d’accueil ou dans une université d’un pays développé tout de même. Ce conseil est bien évidemment lancé aux élèves de nos pays. La raison étant tout simplement qu’il ya beaucoup plus de chance de recevoir une formation professionnelle de qualité, ce qui n’est pas souvent  le cas si l’on décide de retourner chez soi juste après le UWC. Encore une fois, je reconnais que le retour n’est pas toujours une chose facile et reste une décision individuelle et personnelle, surtout lorsque l'on craint de ne pas trouver un travail spécifique à notre formation. Mais c’est un effort que nous devons tous entreprendre.




Aujourd’hui vivant à New York, Sidy Mohamed Diakhate travaille en tant que comptable pour une société privée et compte entamer un master en finance à la City University de NY. Malgré de nombreuses années passées à l’étranger, il  n’a qu’un seul désir: celui d’approfondir ses études supérieures et  de rentrer au Sénégal pour aider à rebâtir ce pays tant en détresse. (selon ses propres termes)


http://www.uwc.org/

mercredi 21 septembre 2011

L'IMAGE DU JOUR...


LE SITE DU JOUR...





D'ACTU vous invite à la table de ce blog... Si vous aimez les voyages culinaires, découvrir de nouveaux goûts, faire plaisir à votre panse, cuisiner, suivez ce lien...

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samedi 17 septembre 2011

CARTE BLANCHE A...Boubacar Kan

"Jimmy Mapango et Désiré Aba'a sont de grands visionnaires
 de l'Afrique libre" 







Je pense que Jimmy Mapango ou encore Roland Aba'a et tous ceux qui luttent pour une AFRIQUE libre et unie aujourd'hui, sont les visionnaires de notre temps. Il nous faut en effet  comprendre que notre problème fondamental est notre liberté ou plutôt l'absence de liberté. Car comment croire à notre indépendance et donc à notre liberté lorsque ce sont les Occidentaux qui décident de notre avenir ? Nous avons les matières premières, pourtant nous sommes le continent le plus pauvre. On n’ a pas besoin de sortir de Sciences Po ou d'avoir fait l'ENA pour constater qu’il se joue un jeu de dupes sur le dos de l’Afrique et des Africains depuis longtemps ! Ces derniers sont divisés depuis la conférence de Berlin. Aujourd’hui, après le cinquantenaire des soit-disants indépendances africaines que l'on a célébré en grandes pompes par des parades en tous genres, le rouleau compresseur colonial occidental déroule pourtant à nouveau (Côte d’Ivoire, Libye, etc.) et nous restons silencieux, sans mots, sans réactions aucune. 
Mais est-il raisonnable que les dirigeants africains soient choisis et investis contre l’avis des populations africaines ? Est-cela la démocratie ? Est-ce cela l’indépendance, qui veut dire en d’autres termes "Liberté" ? Les conséquences de ces choix contre nature sont là: Pauvreté, misère, galopante, famine, injustice, inégalité, frustration, pillage, ignorance, haine, violence, tribalisme, ethnisme, vengeance, deuils, larmes,  crimes politiques, immigrations, exils, etc. parce que l'on a fait asseoir sur le trône ceux qui pouvaient plus répondre aux besoins des Occidentaux que ceux qui étaient à même susceptibles d'apporter des solutions à nos problèmes.
Aujourd'hui, les révélations de M. Robert Bourgi , missi dominici de l'Elysée sur le financement opaque des partis politiques français par les chefs d'Etats africains est encore là pour rappeller que c'est avec notre argent; avec l'argent des Africains qui auraient pu nous aider à nourrir nos familles ou encore à construire nos écoles que ces messieurs  s'enrichissent. Voyez donc comment on se moque de nous !
Aussi, aujourd'hui, nous devons plus que jamais, nous réveiller. Même si nous ne comprenons pas encore ces grands panafricanistes que sont Jimmy Mapango ou Laurent Désiré Aba'a, je reste convaincu  que leur contribution est plus qu'une valeur ajoutée pour ceux qui ont rêvé d'une Afrique libre. Peut-être seront-ils mis au rang de ceux qui avaient une vision claire de notre unité, de notre force et surtout du rôle que devait être celui de l’Afrique en ces temps incertains où l’humanité se cherche une nouvelle voie de sortie du chaos généralisé auquel nous sommes confrontés. En tout cas, je l'espère de tout coeur.



Vive l'Afrique !

Boubacar Kan,

Le Panafricaniste.